5 erreurs courantes quand on crée un logo !

Temps de lecture : 5 minutes

Créer un logo, ça a l’air simple. Mais c’est comme couper sa propre frange ou refaire sa plomberie : ça semble une bonne idée au début… jusqu’à ce que quelqu’un vous dise la vérité.

Et quand on est une entreprise locale – que ce soit à Lamballe, Saint-Brieuc ou Dinan – l’image de marque, c’est la première impression. Si votre logo ressemble à un clipart mal exporté de Canva ou à une blague typographique douteuse, ce sera difficile de convaincre.

Voici donc les 5 erreurs les plus fréquentes que je vois dans mon métier d’agence, et comment vous en sortir intelligemment (sans avoir à tout refaire dans 6 mois).

1. Utiliser un logo générique (spoiler : tout le monde l’a déjà vu)

Ah, le fameux pictogramme “générique” : une ampoule pour une idée, une feuille pour l’écologie, un bonhomme stylisé pour le “côté humain”… Vous croyez que vous avez eu une idée brillante ? Tapez “logo électricité” dans Google Images. Vous verrez 342 versions du vôtre.

Pourquoi c’est un problème :

Un logo générique ne vous différencie pas. Pire : il rend votre entreprise invisible dans une mer de concurrents au look identique. Il dit “j’ai fait ça vite fait, mais je vends quand même un service pro”.

Exemple :

De nombreuses entreprises de mêmes secteurs recherchent leurs logo sur Wix. C’est sûr, c’est rapide ! Mais quand votre client potentiel voit exactement le même visuel chez cinq artisans différents dans les résultats Google, il ne saura plus qui est qui.

Ce qu’il faut faire :

Un logo efficace, c’est un logo qui raconte votre histoire. Celui d’un menuisier de Dinan qui ne jure que par le bois. D’un food-truck breton qui joue sur les références culinaires locales. D’une consultante RH qui se distingue par son approche douce et bienveillante. C’est cette unicité qu’on doit voir, pas un pictogramme “par défaut”.

Voici comment nous construisons des logos uniques chez HUPP

2. Choisir une typographie douteuse (coucou Comic Sans)

La typo, c’est comme la voix de votre marque. Si vous parlez fort avec un accent exagéré, ça ne passe pas. Idem pour un logo en Comic Sans, Curlz MT ou Pacifico. À moins de vendre des glaces aux enfants en maternelle… et encore.

Pourquoi c’est un problème :

Une typographie mal choisie peut :

  • donner un air amateur,
  • nuire à la lisibilité,
  • envoyer un message complètement à côté de la plaque.

Exemple :

Une créatrice de Lamballe m’avait montré son premier logo avec une police manuscrite ultra fine et fleurie. Très joli sur un fond blanc. Illisible dès qu’on passait au packaging, au tote bag ou à la boîte d’envoi. Résultat : refonte nécessaire.

Autre exemple bien connu : certaines marques de friandises pour enfants utilisent des typos grotesques qui finissent par rendre le logo confus et peu crédible.

Ce qu’il faut faire :

Choisissez une typographie en cohérence avec votre secteur (sérieux, artisanal, moderne, créatif…).
– Vérifiez la lisibilité en petit.
– Et surtout, testez-la en contexte : site web, carte de visite, enseigne.

On vous aide à choisir une typographie qui parle de vous, pas juste “jolie”

3. Ajouter trop de détails (un logo, ce n’est pas un roman graphique)

Un logo, c’est un symbole, pas une planche de BD. Trop de détails, de nuances, d’effets 3D ou de textes rendent votre logo illisible dès qu’on le met en petit (et spoiler : il sera souvent vu en petit).

Pourquoi c’est un problème :

Votre logo doit être reconnaissable à 10 mètres sur une enseigne, en tout petit sur une facture PDF, et en noir et blanc sur un tampon. S’il ne passe pas ces tests, il est trop chargé.

Exemple :

Le logo original de Sherwin-Williams (avec une boîte de peinture qui dégouline sur la Terre entière) est un bon exemple : complexe, visuellement agressif, difficile à lire rapidement. On comprend l’intention (la peinture qui couvre le monde), mais le message est ambigu (et un peu effrayant).

Ce qu’il faut faire :

– Pensez simplicité visuelle.
– Bannissez les effets d’ombre et de volume façon “WordArt”.
– Faites des versions allégées dès la conception : icône seule, noir & blanc, vertical/horizontal.

4. Oublier l’adaptabilité (le logo qui ne rentre nulle part)

Un bon logo, c’est un logo qui fonctionne partout : profil Insta, favicon de site web, casquette brodée, en-tête de devis, signalétique extérieure. Il faut qu’il ait plusieurs vies, sans perdre son essence.

Pourquoi c’est un problème :

Un logo uniquement horizontal ne passera pas sur les réseaux. Un logo rond sur fond complexe sera écrasé sur une carte de visite. Et un logo trop fin disparaîtra sur un tee-shirt.
Bref : pas pensé en situation réelle = inutilisable.

Exemple :

Une entreprise de Saint-Brieuc avait un logo “en bandeau” avec trois lignes de texte et une icône à gauche. Sur Facebook ? On ne voyait que le prénom du fondateur. Résultat : zéro impact visuel.

Ce qu’il faut faire :

– Créez plusieurs versions : verticale, horizontale, icône seule.
– Anticipez les usages réels (et pas que la version PowerPoint du logo).
– Demandez une vraie charte d’utilisation à votre graphiste.

5. Penser que “le logo, on verra plus tard”

“On lance le site d’abord. On fait le logo plus tard.” Non. Non non non. Le logo n’est pas une option. C’est le point de départ de votre identité visuelle.

Pourquoi c’est un problème :

Si vous ne définissez pas un logo clair et cohérent dès le début, vous allez :
– choisir des couleurs à l’instinct,
– changer de style graphique tous les mois,
– imprimer 300 cartes de visite que vous ne voudrez plus jamais montrer.

Et au final, vous devrez tout refaire, avec plus de coûts, plus de temps, et un soupçon de frustration.

Ce qu’il faut faire :

Même avec un petit budget, posez des bases solides dès le départ. Et si vous n’avez pas encore les moyens pour une charte complète, commencez par un logo bien pensé, évolutif, adaptable.

Voici un exemple de logo pro réalisé pour un cabinet à Saint-Brieuc, clair, solide, et 100% décliné

En conclusion

Créer un bon logo, ce n’est pas juste dessiner un truc “joli”. C’est construire une image, une perception, une reconnaissance. C’est se donner une chance d’être perçu comme pro, fiable et inoubliable, dès la première seconde.

Et si vous n’avez ni l’œil graphique ni le temps, vous pouvez faire appel à une agence locale (comme HUPP 👋) pour le faire bien. C’est un petit investissement… pour un gros retour.

Voir notre offre en création de logo et identité graphique
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